RESTEZ CONFINÉS et
PRENEZ SOIN DE VOUS
Pèlerinage VIRTUEL du 16 au 19 septembre 2020
La Parole de Dieu a vocation à nous nourrir
et à nous rejoindre sur le chemin de nos vies…
Extrait des prédications du Père Michel PAGÈS,
aumônier national LCE
Mercredi 16 septembre 2020
Messe célébrée à la Grotte de MASSABIELLE
« Parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur…Si je n’ai pas l’amour je ne suis rien » (I Cor 12, 31 et 13). Qu’y-a-t-il de « meilleur » que cela : « Aimer et être aimé » ? « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés », dit Jésus (Jean 15, 9-17). Chacun y aspire. C’est essentiel en humanité et c’est essentiel dans l’expérience que nous pouvons avoir de Dieu. Les multiples visages de notre famille LCE reflètent tant de défis mais ils ne peuvent effacer cette aspiration à « aimer et à être aimé ». St Paul précise le contenu de cette aspiration profonde, non comme des exigences mais comme des décisions ; vouloir être patient, vouloir espérer, vouloir être dans la bonté, vouloir être dans la vérité, vouloir voir au-delà des apparences et, nous pourrions ajouter, vouloir être vrai face à la maladie, vouloir cheminer avec d’autres avec l’espérance au cœur. Il faut parfois aller chercher au plus profond de soi, cette part de vérité qui nous rend capables d’affronter tant et tant de situations difficiles et de ne pas perdre notre vocation à aimer. Comme s’il fallait sans cesse prendre conscience que la vraie réalité d’une personne, c’est ce qu’elle est sous le regard d’amour que je lui porte. Ce regard patient et bienveillant que Dieu ne cesse de porter sur chacun de nous. Ne pas tout comprendre, ne pas juger trop vite mais chercher dans nos vies ce qui demeure visage d’amour, en faisant mémoire de tout ce qui nous a aidés à avancer dans l’accompagnement d’un proche, d’un évènement de vie, d’un cancer… « Si vous avez de l’amour, les uns pour les autres, tous sauront que vous êtes mes disciples » Jean 13, 35. Accueillez ces mots de saint Augustin : « Tu es tenté par l’esprit du mal et voilà que tu prends conscience de la beauté de ton corps, là tu es témoin. Tu es tenté par la jalousie sur le sort de chacun et voilà que tu prends conscience qu’il vaut mieux secourir que de se comparer, là tu es témoin. Tu es tenté par l’esprit d’orgueil, mais en voyant de plus pauvres que toi, tu ressens compassion et humilité, là tu es témoin
Jeudi 17 septembre 2020
Messe célébrée dans la chapelle de l’Accueil Notre-Dame
« Ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et cette grâce en moi, n’a pas été stérile » (I Cor 15, 1-11). Voyez bien que chacun a sa place. Voyez bien que chacun a reçu « sa part de grâce ». L’évangile vient de nous montrer une femme pécheresse capable du meilleur à cause de Jésus (Luc 7, 36-57). Saint Paul ajoute que « le Christ est même apparu à l’avorton » qu’il est, lui, « le plus petit des apôtres », on ne peut être plus concret ! Voyez bien que personne n’est exclu de la Bonne Nouvelle. Voyez bien qu’en dépit de nos faiblesses et de nos défis, nous pouvons avancer. « Chaque homme est nécessaire », disait le pape Benoît XVI pour rappeler que « la grâce » est « un don » que chacun a reçu. Comme ce quelque chose que l’on n’attend pas, qu’on ne mérite pas mais qui, mystérieusement, nous touche. Et cela donne dignité, valeur et force à chacune de nos pauvres vies. Plus encore, chaque fois que nous prenons conscience du don de Dieu, nous apprenons à nous connaître vraiment et à avancer en cette vie et « en Dieu ». Au-delà de nos différences, de ce qui a visage de difficultés ou de rejets en nos vies, ce qui compte, c’est de trouver sa place, d’y demeurer et de s’y épanouir en dépit de tout. Mystère de cette Eglise où il s’est passé quelque chose de cet ordre-là dans l’expérience des apôtres et jusqu’à nous. Nous avons vocation à nous situer dans cette longue chaîne de témoins comme un « maillon » indispensable. Rappelez-vous que nous donnons un vrai visage d’Eglise à LCE, chaque fois que nous nous rassemblons en délégations ou en pèlerinage parce que nous sommes tous invités à une « mystérieuse communion. »
Vendredi 18 septembre 2020
Messe célébrée à l’église Sainte Bernadette
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Jésus passait ! On pourrait dire « cheminait », « pérégrinait » parce que la Bonne Nouvelle n’est pas statique, elle est cheminement. Elle est faite d’expériences, de rencontres et de lieux…à longueur de vie. Parce que « passer » c’est comme « la vie qui passe », comme « la traversée des épreuves », comme « goûter aussi aux joies qui passent et se proposent à nous ». Parce que « passer », c’est « avancer » et cela rejoint le très concret de nos existences et même notre combat face au cancer. Mystérieusement, « on avance », « on veut avancer » avec des hauts et des bas, bien sûr. Ne le disons-nous pas à chaque retrouvaille et à chaque pèlerinage ? « Malgré le temps, tu n’as pas changé », « l’année a été difficile mais on est là », « quelle joie de se retrouver, le temps a été si long ! » « Passer » n’est pas qu’un mot, c’est le concret de « notre marche de vie » dont nous savons, par la foi, qu’elle a un sens ! L’évangile précise que « les apôtres accompagnaient Jésus avec de saintes femmes qui les soutenaient ». On a le sentiment que ce « cheminement » leur sert de formation. Comme s’il fallait « être avec Jésus » pour le connaître vraiment et progresser dans cette relation avec Lui et avec ce que la vie nous donne de traverser. L’évangile évoque encore le témoignage de ces femmes qui ont l’expérience de « guérisons » près de Jésus. Elles ont été renouvelées, changées, comme on peut le dire de retour de pèlerinage. Nous l’expérimentons par le fait « d’être ensemble dans une forme de communion fraternelle » ou par « l’expérience d’un sacrement comme celui de l’Onction ou celui de la Réconciliation », signes efficaces de Jésus « qui marche avec nous » et dont vos aumôniers sont les instruments. Quelque chose change en nous, se modifie, comme des relèvements, des apaisements du corps ou de l’esprit, des conversions du cœur. Notre association, nos délégations, notre pèlerinage, nos carrefours, notre revue, notre site, sont pleins de ces récits qui expriment le renouveau et l’espérance « en actes ». Continuons de partager et d’avancer sur ce « chemin » que Jésus prend avec nous et qui ne cesse de nous apprendre, de nous façonner, pour comprendre que ce chemin avec Lui est « le bon chemin ».
Samedi 19 septembre 2020
Messe célébrée à la chapelle Sainte Bernadette, sur le parvis du Rosaire
« Le semeur est sorti pour semer » (Luc 8, 4-15). On dirait un conte, une histoire, qui parle « des choses de la vie ». Un semeur, ça parle à tout le monde, ça s’imagine au point qu’on comprend vite le but de son travail qui est de « miser sur l’avenir », de faire confiance en l’avenir comme on le fait chaque fois qu’on sème une graine. Et voilà que, comme les choses de la vie, le sort de chacun est différent comme est différent l’usage que l’on fait de ce qui a été semé en nous. On peut, tout à la fois, gaspiller, quitter le chemin, piétiner et être piétiné, être mangé par les soucis, pousser malgré les broussailles ou, allégrement, pousser dans de la bonne terre. Nous pouvons traverser toutes ces situations de vie, n’est-ce pas ? Cette parabole nous parle d’enjeu, d’avenir, de promesse et d’espérance en l’avenir et elle rejoint chacun de nous dans ses réussites comme dans ses échecs. Ne l’oublions pas, l’Evangile est toujours une espérance semée dans toutes les réalités humaines. Le semeur, c’est Dieu et son projet sur le monde et sur chacun, et il est riche en semences puisqu’il ne cesse de semer. Il connaît nos cœurs incertains, nos blessures, nos fragilités, nos résistances mais il ne renonce jamais à semer quelque chose qui a vocation à donner du fruit. Et si chaque « pas de vie », chaque évènement, chaque rencontre, devenait occasion d’accueillir et de laisser grandir une semence ? La grande esplanade du Rosaire donne toute la mesure de notre nombre, de l’immensité du monde, de l’ampleur de la tâche, du défi du cancer pour un grand nombre. En rejoignant nos lieux de vie, nos familles, nos relations, nous avons vocation à annoncer une espérance comme « une semence d’évangile ». En dépit des circonstances, sentons-nous toujours « envoyés comme des ballons d’espérance » pour être semeurs à notre tour. Relisons le prophète Isaïe (55, 10-11) qui parle au nom de Dieu : « La pluie et la neige descendent du ciel et n’y reviennent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et fait germer, sans avoir donné de la semence au semeur et du grain à celui qui a faim. Ainsi en est-il de la Parole qui sort de ma bouche, elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que je désire, sans avoir réalisé ce pour quoi je l’ai envoyée. »
Pèlerinage VIRTUEL du 16 au 19 septembre 2020
La Parole de Dieu a vocation à nous nourrir
et à nous rejoindre sur le chemin de nos vies…
Extrait des prédications du Père Michel PAGÈS,
aumônier national LCE
Mercredi 16 septembre 2020
Messe célébrée à la Grotte de MASSABIELLE
« Parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur…Si je n’ai pas l’amour je ne suis rien » (I Cor 12, 31 et 13). Qu’y-a-t-il de « meilleur » que cela : « Aimer et être aimé » ? « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés », dit Jésus (Jean 15, 9-17). Chacun y aspire. C’est essentiel en humanité et c’est essentiel dans l’expérience que nous pouvons avoir de Dieu. Les multiples visages de notre famille LCE reflètent tant de défis mais ils ne peuvent effacer cette aspiration à « aimer et à être aimé ». St Paul précise le contenu de cette aspiration profonde, non comme des exigences mais comme des décisions ; vouloir être patient, vouloir espérer, vouloir être dans la bonté, vouloir être dans la vérité, vouloir voir au-delà des apparences et, nous pourrions ajouter, vouloir être vrai face à la maladie, vouloir cheminer avec d’autres avec l’espérance au cœur. Il faut parfois aller chercher au plus profond de soi, cette part de vérité qui nous rend capables d’affronter tant et tant de situations difficiles et de ne pas perdre notre vocation à aimer. Comme s’il fallait sans cesse prendre conscience que la vraie réalité d’une personne, c’est ce qu’elle est sous le regard d’amour que je lui porte. Ce regard patient et bienveillant que Dieu ne cesse de porter sur chacun de nous. Ne pas tout comprendre, ne pas juger trop vite mais chercher dans nos vies ce qui demeure visage d’amour, en faisant mémoire de tout ce qui nous a aidés à avancer dans l’accompagnement d’un proche, d’un évènement de vie, d’un cancer… « Si vous avez de l’amour, les uns pour les autres, tous sauront que vous êtes mes disciples » Jean 13, 35. Accueillez ces mots de saint Augustin : « Tu es tenté par l’esprit du mal et voilà que tu prends conscience de la beauté de ton corps, là tu es témoin. Tu es tenté par la jalousie sur le sort de chacun et voilà que tu prends conscience qu’il vaut mieux secourir que de se comparer, là tu es témoin. Tu es tenté par l’esprit d’orgueil, mais en voyant de plus pauvres que toi, tu ressens compassion et humilité, là tu es témoin
Jeudi 17 septembre 2020
Messe célébrée dans la chapelle de l’Accueil Notre-Dame
Vendredi 18 septembre 2020
Messe célébrée à l’église Sainte Bernadette
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Jésus passait ! On pourrait dire « cheminait », « pérégrinait » parce que la Bonne Nouvelle n’est pas statique, elle est cheminement. Elle est faite d’expériences, de rencontres et de lieux…à longueur de vie. Parce que « passer » c’est comme « la vie qui passe », comme « la traversée des épreuves », comme « goûter aussi aux joies qui passent et se proposent à nous ». Parce que « passer », c’est « avancer » et cela rejoint le très concret de nos existences et même notre combat face au cancer. Mystérieusement, « on avance », « on veut avancer » avec des hauts et des bas, bien sûr. Ne le disons-nous pas à chaque retrouvaille et à chaque pèlerinage ? « Malgré le temps, tu n’as pas changé », « l’année a été difficile mais on est là », « quelle joie de se retrouver, le temps a été si long ! » « Passer » n’est pas qu’un mot, c’est le concret de « notre marche de vie » dont nous savons, par la foi, qu’elle a un sens ! L’évangile précise que « les apôtres accompagnaient Jésus avec de saintes femmes qui les soutenaient ». On a le sentiment que ce « cheminement » leur sert de formation. Comme s’il fallait « être avec Jésus » pour le connaître vraiment et progresser dans cette relation avec Lui et avec ce que la vie nous donne de traverser. L’évangile évoque encore le témoignage de ces femmes qui ont l’expérience de « guérisons » près de Jésus. Elles ont été renouvelées, changées, comme on peut le dire de retour de pèlerinage. Nous l’expérimentons par le fait « d’être ensemble dans une forme de communion fraternelle » ou par « l’expérience d’un sacrement comme celui de l’Onction ou celui de la Réconciliation », signes efficaces de Jésus « qui marche avec nous » et dont vos aumôniers sont les instruments. Quelque chose change en nous, se modifie, comme des relèvements, des apaisements du corps ou de l’esprit, des conversions du cœur. Notre association, nos délégations, notre pèlerinage, nos carrefours, notre revue, notre site, sont pleins de ces récits qui expriment le renouveau et l’espérance « en actes ». Continuons de partager et d’avancer sur ce « chemin » que Jésus prend avec nous et qui ne cesse de nous apprendre, de nous façonner, pour comprendre que ce chemin avec Lui est « le bon chemin ».
Samedi 19 septembre 2020
Messe célébrée à la chapelle Sainte Bernadette, sur le parvis du Rosaire
« Le semeur est sorti pour semer » (Luc 8, 4-15). On dirait un conte, une histoire, qui parle « des choses de la vie ». Un semeur, ça parle à tout le monde, ça s’imagine au point qu’on comprend vite le but de son travail qui est de « miser sur l’avenir », de faire confiance en l’avenir comme on le fait chaque fois qu’on sème une graine. Et voilà que, comme les choses de la vie, le sort de chacun est différent comme est différent l’usage que l’on fait de ce qui a été semé en nous. On peut, tout à la fois, gaspiller, quitter le chemin, piétiner et être piétiné, être mangé par les soucis, pousser malgré les broussailles ou, allégrement, pousser dans de la bonne terre. Nous pouvons traverser toutes ces situations de vie, n’est-ce pas ? Cette parabole nous parle d’enjeu, d’avenir, de promesse et d’espérance en l’avenir et elle rejoint chacun de nous dans ses réussites comme dans ses échecs. Ne l’oublions pas, l’Evangile est toujours une espérance semée dans toutes les réalités humaines. Le semeur, c’est Dieu et son projet sur le monde et sur chacun, et il est riche en semences puisqu’il ne cesse de semer. Il connaît nos cœurs incertains, nos blessures, nos fragilités, nos résistances mais il ne renonce jamais à semer quelque chose qui a vocation à donner du fruit. Et si chaque « pas de vie », chaque évènement, chaque rencontre, devenait occasion d’accueillir et de laisser grandir une semence ? La grande esplanade du Rosaire donne toute la mesure de notre nombre, de l’immensité du monde, de l’ampleur de la tâche, du défi du cancer pour un grand nombre. En rejoignant nos lieux de vie, nos familles, nos relations, nous avons vocation à annoncer une espérance comme « une semence d’évangile ». En dépit des circonstances, sentons-nous toujours « envoyés comme des ballons d’espérance » pour être semeurs à notre tour. Relisons le prophète Isaïe (55, 10-11) qui parle au nom de Dieu : « La pluie et la neige descendent du ciel et n’y reviennent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et fait germer, sans avoir donné de la semence au semeur et du grain à celui qui a faim. Ainsi en est-il de la Parole qui sort de ma bouche, elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que je désire, sans avoir réalisé ce pour quoi je l’ai envoyée. »
DIMANCHE 22 Novembre : Paroisse SAINT JOSEPH de TOULOUSE
Homélie de Paul KOPP (diacre)
Jésus glorifié... La vie éternelle est œuvre de miséricorde...
Le roi par excellence, c'est Jésus-Christ, il est le roi annoncé par les prophètes de l'Ancien Testament (Isaïe 9, 5-5)(Jérémie 23, 5) et le roi annoncé par l'ange Gabriel à Marie ; « Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils, tu lui donneras le nom de Jésus, il sera grand, il sera appelé fils du très-haut »(Lc 1, 31-33)...Et surtout, il est celui auquel tout pouvoir a été donné comme il le proclame lui-même ; « Père, l'heure est venue, glorifie ton fils afin que ton fils te glorifie. Ainsi comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés » (Jn 17, 1-2)... Saint Paul nous dit que cette vie éternelle « est le don gratuit de Dieu » (Rm 6, 23), « le don de son fils unique qui s'est lui-même donné, abaissé, obéissant jusqu'à la mort de la croix » (Ph 2, 8)...
La vie éternelle est l'œuvre de miséricorde par excellence, la seule que les rois ici-bas ne peuvent accomplir dans sa plénitude. Saint Thomas d'Aquin enseigne ; « Dieu agit miséricordieusement, non certes en faisant quoi que ce soit de contraire à sa justice, mais en accomplissant quelque chose qui dépasse la justice, qui fait passer la créature du non-être à l'être »... Bossuet dira ; « La vraie royauté est la puissance universelle de faire le bien et par là, c'est le propre des rois de sauver »...Saint Dismas dira ; « ceci le bon larron repenti l'avait saisi. Avec lui, osons dire ; Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume »... Paul Kopp, diacre
« Où mènes-tu ton troupeau, bon pasteur, toi qui le portes tout entier sur tes épaules ? Car tout le genre humain est comme une seule brebis que tu as prise sur tes épaules. Montre-nous le lieu du repos, mène-nous vers l'herbe nourrissante, de ta voix appelle-nous par notre nom et donne-nous la vie éternelle »... Saint Grégoire de Nysse
RESTEZ CONFINÉS et
PRENEZ SOIN DE VOUS
Dimanche 15 novembre : Homélie : Paroisse SAINT JOSEPH de TOULOUSE
RESTEZ CONFINÉS et
PRENEZ SOIN DE VOUS
Dimanche 8 novembre :
Paroisse SAINT JOSEPH de TOULOUSE
L'usage et l'enjeu du temps des hommes...
Le temps ? C'est ce qui semble nous manquer le plus, c'est aussi ce après quoi on court, ce qu'on ne maitrise pas, comme les impatiences qui vont avec. Chrétiens, on peut, comme tant d'autres, se laisser emporter par « le temps qui passe et le temps qui manque ». On peut aussi résister et s'interroger sur ce qui fait le cœur de la Foi chrétienne, en donnant de la vérité à ces mots lors de la Messe, après la consécration ; « Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire » ».
C'est bien « le temps » qui est en jeu dans la parabole entendue (Mt 25, 1-13). Ce que l'on attend de « ces jeunes filles » c'est qu'elle sache « attendre », « veiller », « durer dans l'attente ». Et voilà que certaines se révèlent « insouciantes » et d'autres « prévoyantes ». Comme s'il suffisait d'attendre envers et contre tout. Chacun sait que le temps, selon les évènements de la vie, peut être long ou court. Qu'on reste souvent insatisfait ou impatient au point de l'agacement ou de la désespérance. N'oubliez pas que la parabole parle du « retour de l'époux », c'est donc bien qu'il s'agit de la chose la plus importante en cette vie « aimer et être aimé » et qui concerne tout à la fois, le rapport aux autres et le rapport à Dieu. L'attente peut être ce qui ressemble à « un travail », « un approfondissement des « choses de la vie » et des « choses de Dieu ». A lire et relire les évangiles, il faut bien en relever une évidence ; ce sont des récits dans lesquels se joue le temps, l'épreuve de la durée, de la fidélité, de l'enjeu de la vie. Car il faut du temps pour grandir en humanité. Il faut aussi du temps pour comprendre la valeur de l'amour qui se joue dans le temps. Il faut encore du temps pour traverser les épreuves que la vie parfois impose, les vaincre, les offrir et entrevoir la vie « d'après ».
Relisez tous ces épisodes de la vie de Jésus...Ils nous invitent à mesurer ce que Jésus fait « du temps des hommes » qu'il a traversé. Il en a goûté le meilleur et le pire, les événements, les circonstances, les enjeux et toujours cette mystérieuse capacité à donner au temps, sa nécessité pour aimer et grandir dans l'amour de Dieu et du frère...avec des images connus comme la graine qui est en attente, le pardon qui se joue dans le temps, la maladie qui éprouve le temps, la mort qui menace de l'interrompre...Que faîtes-vous du temps qui vous est donné même en pandémie ? Père Michel Pagès
Préparons-nous aux retrouvailles et n'oublions pas l'invitation de Jésus ;
« Ceci est mon corps livré pour vous.
Faites ceci en mémoire de moi »...
Faites ceci en mémoire de moi »...
« Le Père vous donnera un défenseur, l'Esprit de vérité, lui que le monde ne connait pas. Mais vous, vous le connaissez et il demeure avec vous » (Jn 14, 15-21). Il y a de quoi être interpellé par ces mots de Jésus parce qu'on a du mal à nous imaginer à ce point capables de « « connaissance » du mystère de Dieu ! Et, comme en écho cette autre parole au moment de la passion « Ils ne savent pas ce qu'ils font ». Il ne s'agit donc pas d'un privilège mais d'un appel à entendre, comme pour entrainer au-delà de l'air ambiant des choses et du monde, à comprendre une logique divine. St Paul dira que le Christ est « scandale pour les juifs et folie pour les païens ». Alors Il y aurait quelque chose en nous, de l'ordre du « sommeil » ou même de « la mort », comme un frein à l'accueil de Dieu ? Il y aurait quelque chose en nous, qui ressemble à des « ténèbres » et qui, en humanité, nous empêche de voir ? Alors même que la venue de Jésus est un message de vie, de renouveau, de renaissance, de résurrection...Serait-ce que le chemin de la Foi est un tel appel de vie qu'il a vocation à bousculer tout ce qui a visage de ténèbres et que ce soit si difficile ? Que dire du « siècle des lumières » quand il fait de la Foi « un obscurantisme » ? Pardon mais c'est l'inverse qui est vrai et qui a fait ses preuves ; la Foi est lumière et toute conversion est un chemin de lumière. Alors que le monde ne cesse de chercher son chemin, révélant ses limites, ses fragilités, ses peurs à tout instant, au regard même de son actualité. La « lumière » et la « vie » sont deux signes forts qui appellent « la source » et cette source c'est l'amour. L'amour authentique fait vivre et met en lumière toutes choses, qui l'ignore ? Pourquoi cette difficulté des hommes, pourtant si désireux d'aimer, à vouloir « cacher/dissimuler/tromper » et à « prendre des chemins mortifères »? Le don de l'Esprit que Jésus nous promet n'a qu'un projet ; être la douceur de Jésus, sa juste proximité, son amour en nous ! Tout homme veut aimer et y arrive si mal, dans la forme et dans le temps. Je suis pastoralement frappé par le choc de vérité qu'à cette parole de St Jean, sur les personnes en deuil, en épreuve ou en questionnement ; « Parce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes déjà passés de la mort à la vie. Celui qui n'aime pas, reste dans la mort. On n'aime pas par des paroles ou des discours mais par des actes et en vérité » I Jn 3, 14-20. Voilà le chemin ! Père Michel Pagès
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Restons encore un peu confinés !
Le Père Michel PAGES, notre Aumônier National et Diocésain nous accompagne
Homélie du dimanche 10 mai 2020
Paroisse Saint Joseph
« Aimer quelqu'un c'est apprendre à le lire »...
Beaucoup de chrétiens sont « blessés » par le refus des autorités, d'entendre leur demande à « se rassembler », alors même que l'Eglise a montré une docilité évidente aux règles de prudence qui incombent à chacun et à chaque groupe « en ces temps de pandémie ». L'archevêque de Rouen, écrit ; « incompréhension, déception, colère ». Cela me rappelle ces « premiers temps » où l'Eglise cohabitait avec l'empire romain. On disait alors des chrétiens qu'ils étaient « les plus fidèles à l'impôt » mais refusaient de mettre le grain d'encens à César « car ils n'ont de Dieu que le Christ » ! Et si la vraie question était celle de l'accueil de Jésus en ce monde ?
Il est vrai qu'il n'est pas facile de reconnaître le visage du Christ, a fortiori de le respecter ! Dans l'évangile, Jésus interpelle Philippe « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas Philippe ? Qui m'a vu a vu le Père » (Jean 14, 1-12). C'est dire ! C'est surtout « qu'on ne connait pas Jésus seulement selon la chair » (2 Co 5, 16). L'histoire de l'Eglise et du monde dans sa quête de sens, a donné de Jésus et de son mystère, tant et tant de visages...Justement parce que le véritable visage du Christ, est inscrit en nous par un don, le Baptême et, jour après jour, nous avons vocation à le découvrir et à le manifester. C'est l'œuvre de l'Esprit en nous et dans le monde. De la même façon, le visage de chacun d'entre nous ne se réduit pas à ses traits extérieurs. « Aimer quelqu'un c'est apprendre à le lire » écrit le poète. C'est bien cela : « Apprendre » ! Le monde révèle sa vérité dans cette recherche, dans cette patience et dans ce respect.Dans notre société l'Eglise a participé à « donner un visage » au Christ et à ce titre, elle doit être respectée. L'archevêque de Rouen ajoute « Je partage l'incompréhension de beaucoup devant la relégation de la liberté de culte à la dernière roue du carrosse de la nation française car c'est oublier que les forces morales et spirituelles d'un pays participent à son dynamisme y compris économique ». Pierre dit de Jésus ; « Il est la pierre vivante, angulaire, pourtant rejetée par les hommes ». Les chrétiens ont vocation à être « des pierres vivantes et de grande valeur » (I P 2, 4-9). Le destin de chacun en ce monde se joue dans la liberté d'accepter ou de refuser Dieu et dans le respecter de tous ! Le visage des chrétiens a connu bien des aléas au long des siècles, mais ce visage a contribué à façonner, à transformer, et même à faire progresser la vie des hommes...qui l'ignore ? Qui le respecte ? Père Michel Pagès
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Restons encore un peu confinés !
Je vous envoie une prière de Jacques GUFFLET, qui troublé par une vidéo sur LOURDES complètement déserté a écrit cette belle prière :
"On vient de m'envoyer une video montrant Lourdes complètement déserté et le sanctuaire aussi. Alors je viens d'écrire cette petite prière" JG
A Lourdes en ce moment
Malgré un beau Printemps
Dans ce sanctuaire sans vie
Tu es bien seule Marie.
Je te prie dans mon cœur
Et viens t'offrir les fleurs
De mes je vous salue
Te dire sans retenue
Des "Je t'aime" ô Marie!
Chaque jour de ma vie
Blotti comme un petit enfant
Contre le cœur de sa Maman
"Je m'adresse à Marie mais on peut en modifiant un petit peu quelques vers avoir une vision différente plus générale" JG :
A Lourdes en ce moment
Malgré un beau Printemps
Dans ce sanctuaire sans vie
Elle est bien seule Marie.
Prions la dans nos coeurs
Pour lui offrir les fleurs
De nos je vous salue
Lui dire sans retenue
Des "Je t'aime" ô Marie!
Chaque jour de la vie
Blotti comme un petit enfant
Contre le cœur de sa Maman
Homélie du dimanche 3 mai
Paroisse Saint-Joseph
Le Père Michel PAGES
Aumônier National et diocésain nous accompagne
Malgré un beau Printemps
Dans ce sanctuaire sans vie
Tu es bien seule Marie.
Et viens t'offrir les fleurs
De mes je vous salue
Te dire sans retenue
Chaque jour de ma vie
Blotti comme un petit enfant
Contre le cœur de sa Maman
Malgré un beau Printemps
Dans ce sanctuaire sans vie
Elle est bien seule Marie.
Pour lui offrir les fleurs
De nos je vous salue
Lui dire sans retenue
Chaque jour de la vie
Blotti comme un petit enfant
Contre le cœur de sa Maman
Homélie du dimanche 3 mai
Franchir « des portes » et enfin « la porte »...
Comment nous lasser de l'image du « berger » ? Comment ne pas nous réjouir d'être conduits par Jésus qui est venu accompagner tout chemin d'humanité vers sa part de lumière ? Mais Jésus précise ; « Moi, je suis la porte de la bergerie » (Jean 10, 1-10). Qui ignore ce mouvement spontané des brebis devant la porte de la bergerie attendant que le berger leur ouvre ? Parce qu'elles connaissent leur maître, parce qu'elles lui font confiance, parce qu'il est fidèle, parce qu'il prend soin d'elle et elles le savent ! J'aime à penser à ce mouvement quotidien des brebis qui, soit accèdent à la prairie, soit viennent se retrouver dans la chaleur de la bergerie, en franchissant « la porte ». C'est bien ce mouvement là qu'il nous faut scruter et sur lequel il nous faut méditer pour avancer encore sur le chemin de la Foi.Jésus est clair, il est « la porte », l'accès au Père, au Royaume, à « la maison » où Dieu nous a préparé une place ! Je sais, les chemins vers Dieu, dans l'immense quête des hommes, sont nombreux mais « l'accès » qui ne peut tromper, c'est Jésus. Comme si, après des chemins de traverse ou des impasses, il fallait y revenir toujours ! Je pense aux tâtonnements des siècles, je pense aux erreurs et aux impasses finalement dénoncées dans l'histoire des hommes, je pense à chacun de nous...Peut-être faut-il avouer qu'à certaines heures de nos vies, nous nous sommes trompés de « porte », que nous avons pris des « chemins détournés » ? L'image d'un troupeau de brebis nous est donnée pour creuser la force de la fidélité. Mais aussi que nous entendions « le défi du temps » dans nos sociétés et dans nos vies ! Comme s'il fallait que « chaque matin » nous renouvelions notre fidélité à « la porte », c'est-à-dire au bon chemin où nous sommes appelés. Comme si chacun de nos choix au quotidien, avait valeur de test et d'endurance. J'aime à citer Saint Augustin. Il n'a pas manqué d'être un « chercheur de Dieu ». Il a interrogé « le temps » et « le sens du temps », et il a fini par en donner une définition majeure qui vaut pour comprendre l'enseignement de Jésus et la grande quête des hommes depuis qu'ils sont hommes ; « Le temps, c'est l'exercice de la patience de Dieu pour nous »...Car le Bon Pasteur est fidèle et « ne veux perdre aucune de ses brebis », alors, il ne se lasse pas de se tenir à « la porte », de montrer le chemin, de faire entendre sa voix et de nous appeler par notre nom...Alors l'ultime « porte » sera celle du « retour à la maison » pour notre joie Père Michel Pagès
Dimanche 3 Mai...Journée Mondiale de Prière pour les vocations...
Sommes-nous conscients que « la Foi est un don » et que tout appel, toute vocation est un don qu'il nous faut savoir entendre, discerner puis accueillir et vivre. « Vocare » en latin, veut dire « être appelé à » car toute personne est appelé à donner une réponse à Dieu dans sa vie.Cet appel peut être différent et particulier mais il est toujours pour « l'annonce de la Bonne Nouvelle du Salut en Jésus », pour « la construction et la mission de l'Eglise dans le monde » et pour « l'annonce du Royaume qui vient »...Allez lire les belles convictions du Pape François sur la feuille paroissiale jointe...
Neuvaine à St Joseph
« Célébrer Saint Joseph, travailleur, c'est rejoindre le projet de Dieu qui nous associe à son œuvre. C'est nous rappeler que le travail est fait pour accomplir l'homme et révéler ses talents. Que le travail enfin est un chemin de sanctification tel que Joseph l'a vécu près de Jésus et de Marie »
« Operarius » en latin « tout à son œuvre »...
« Operarius » en latin « tout à son œuvre »...
Aujourd'hui encore, Jésus marche avec nous...
SEMAINE SAINTE PAROISSE
SAMEDI SAINT : 11 AVRIL 2020
« Il vit et il crut »...vivons une « expérience Pascale »...
Le Père Michel PAGES
Chemin de Croix
Paroisse SAINT JOSEPH - TOULOUSE
Dimanche des Rameaux
« La prière et le service sont nos armes gagnantes »
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Dimanche 29 mars 2020
25 Mars 2020
DIEU NE NOUS DONNE - T - IL PAS UN SIGNE ?
À nous de répondre par le jeûne le 24 mars,
par les cloches et les bougies le 25 mars.
Prière
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Saint est son nom !
sur ceux qui le craignent.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
renvoie les riches les mains vides.
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
pour les siècles des siècles.
Amen.
Réflexion de Moustapha Dahleb
Prière, appel urgent et nécessaire
Consignes de Monseigneur LE GALL concernant le Covid 19
À la suite des mesures prises par Monsieur Emmanuel Macron, président de la République et par son premier ministre, Monsieur Edouard Philippe, l’Église de Toulouse prend les dispositions suivantes :
Toutes les messes sont annulées jusqu’à nouvel ordre. Les églises peuvent rester ouvertes à la prière.
Tous les rassemblements y compris de jeunes prévus dans les paroisses et les mouvements sont annulés ou reportés : éveil à la foi, catéchèse, scoutisme etc.
La messe chrismale du lundi 6 avril aura lieu à huis clos. Elle sera diffusée en direct.