LCE - PRIERE et CHANTS du MERCREDI
QUE MA BOUCHE CHANTE TA LOUANGE
De toi, Seigneur, nous attendons la vie Que ma bouche chante ta louange
Tu es pour nous un rempart un appui Que ma bouche chante ta louange
La joie du coeur vient de toi, ô Seigneur
Que ma bouche chante ta louange
Notre confiance est en ton nom très saint
Que ma bouche chante ta louange (sois loué)
Sois loué, Seigneur, pour ta grandeur Sois loué pour tous tes bienfaits Gloire à toi, Seigneur, tu es vainqueur Ton amour inonde nos cœurs
Que ma bouche chante ta louange
Tu viens sauver tes enfants égarés
Que ma bouche chante ta louange
Qui dans leur cœur espèrent en ton amour
Que ma bouche chante ta louange
Dans leur angoisse, ils ont crié vers toi
Que ma bouche chante ta louange
Seigneur, tu entends le son de leur voix
Que ma bouche chante ta louange (sois loué)
Sois loué, Seigneur, pour ta grandeur Sois loué pour tous tes bienfaits Gloire à toi, Seigneur, tu es vainqueur Ton amour inonde nos cœurs
Que ma bouche chante ta louange
Seigneur, tu as éclairé notre nuit Que ma bouche chante ta louange Tu es lumière et clarté sur nos pas Que ma bouche chante ta louange
Je te rends grâce au milieu des nations Que ma bouche chante ta louange Seigneur, en tous temps, je fête ton nom
Que ma bouche chante ta louange
Sois loué, Seigneur, pour ta grandeur Sois loué pour tous tes bienfaits Gloire à toi, Seigneur, tu es vainqueur Ton amour inonde nos cœurs
Sois loué, Seigneur, pour ta grandeur Sois loué pour tous tes bienfaits Gloire à toi, Seigneur, tu es vainqueur Ton amour inonde nos cœurs
Que ma bouche chante ta louange
Que ma bouche chante ta louange
Que vive mon âme à te louer
Ta parole, Seigneur.
Je cours sans peur sur la voie de tes préceptes Et mes lèvres publient ta vérité.
Auteur: Michel Quoist
Seigneur, hier soir,
Je n’ai pas fermé le robinet de ma cuisine.
Qu’importe la goutte d’eau, Petite, si petite,
Qui régulièrement Tombait dans la cuvette.
Que peut-on faire D’une petite goutte d’eau ?
Mais ce matin J’ai trouvé la cuvette pleine, Elle a débordé toute la nuit.
Je désespère souvent, Tu le sais, Seigneur, Devant les mille gestes répétés, De ma vie quotidienne.
Tant et tant de petites choses à faire, A la maison, au travail. Dans mes engagements,
Petites choses qui me semblent Insignifiantes, inutiles,
En face de tout ce qu’il y aurait à faire,
En face de ce que font les grands personnages. Ceux dont on parle dans les journaux,
Et qu’on montre à la télévision,
Parce qu’ils font de grandes choses.
Puisque par les événements tu m’invites Seigneur, Là où je suis, à vivre sans éclats.
Aide-moi à être fidèle, Comme Marie ta Mère Qui ne fit de grandes choses, Qu’en faisant chaque jour,
Très bien les toutes petites. Et je remplirai ma vie de milliers De gouttes d’eau minuscules, Mais bien pleines.
Ma vie sera féconde.
Car même dans la nuit Elle coulera Dans la nuit de mes jours,
Comme dans la nuit de mes nuits Elle débordera, Hors de mon cœur Qui ne peut les retenir.
Et les terres desséchées Autour de moi refleuriront.
Et mes proches qui ont soif, A ma coupe boiront.
Car les gouttes d’eau de ma vie, Seront par Toi, Seigneur, Devenues fleuve d’EAU VIVE.
Auteur : Therese d’Avila - C’est en Moi... C’est en toi
Tu n’as pas à Me chercher en dehors de toi ; Car pour Me trouver, il te suffit de m’appeler : Comment n’irais-je à toi en toute hâte ?
C’est en toi que tu dois Me chercher
LE CIERGE
On brûle des cierges dans les églises, les sanctuaires ou même les petites chapelles depuis très longtemps. Cela fait partie de ce qu'on appelle la piété populaire, ce qui veut simplement dire la piété du peuple.
On lui demande quelque chose, ou on le remercie, c'est un geste de prière très concret. Quand on met un peu d'argent dans le tronc d'une église, c'est un geste de partage. Le cierge apporte la lumière, il éclaire, il réchauffe, il exprime ce qui est important pour l'homme.
Cela peut aussi être une prière : "Dieu, illumine-moi de la lumière de ton amour". Et puis la flamme d'une bougie est précaire, fragile, mais s'il n'y a pas de vent, elle se voit de très loin. Nos vies sont précaires et fragiles, en allumant un cierge, nous nous plaçons devant la grande lumière de Dieu. Dans la nuit de Pâques, le symbole du cierge pascal est très fort. On dit que le Christ est la lumière du monde.
Les pèlerins sont désormais invités à aller allumer et faire brûler leurs cierges sur la rive droite du Gave. La chapelle des lumières est propice au recueillement et à la prière. Le 19 février 1858, lors de la quatrième apparition, Bernadette arrive à la Grotte, pour la première fois avec un cierge bénit. Elle le tient allumé entre ses mains jusqu’à la fin. C’est de ce geste qu’est née la coutume d’allumer des cierges..
Le 19 février 1858, lors de la quatrième apparition de la Vierge Marie à la Grotte de Lourdes, Bernadette Soubirous arrive ainsi à la Grotte Massabielle avec uncierge bénit. Elle le tient allumé entre ses mains jusqu’à qu’il soit entièrement consumé. C’est depuis ce geste que la coutume d’allumer un cierge est née.
D’où vient la tradition d’allumer un cierge à Lourdes ?
L’apparition de la Vierge Marie
Depuis la quatrième apparition de la Vierge Marie à la Grotte de Lourdes, Bernadette Soubirous, allait chaque matin à la Grotte Massabielle. Dès son arrivée, elle allumait un cierge bénit qu’elle tenait dans sa main gauche jusqu'à ce que la Sainte Vierge fasse son apparition.
Au tout début, une habitante de Lourdes prêtait à la jeune Bernadette le cierge bénit. Puis ce fut le tour de ses tantes.
Les déclarations de Bernadette Soubirous
Un jour, Bernadette Soubirous demanda à sa plus jeune tante de lui prêter un cierge et de l’accompagner à la Grotte de Lourdes « Voulez-vous me donner votre cierge et me permettre de le laisser dans la Grotte ? - Oui, oui, je te le donne, va le poser si tu veux ».
La jeune fille se dirige alors vers le fond de la Grotte de Lourdes. Elle enfonça dans la terre l’extrémité du cierge bénit, en l’appuyant sur le rocher et le laissa allumé, puis revint auprès de sa tante.
Après l’apparition, sa tante lui demanda : « Mais pourquoi m’as-tu priée de te donner mon cierge, et pourquoi l’as-tu porté là-bas ? - La vision m’a demandé si je voulais le laisser, en m’en allant, brûler à la Grotte; et comme il était à vous, je ne pouvais le faire sans votre permission. »
C’est alors que quelques personnes ont déposé ensuite des cierges auprès de laVierge Marie.
La flamme bénite
La mère de Dieu a sorti la jeune et pauvre Bernadette de l’obscurité du cachot et l’a conduite jusqu’au rocher. En effet, la Vierge Marie a fait voir une lumière à Bernadette et lui a montré son visage. Puis peu à peu, Bernadette est devenue lumière.
Les pèlerins sont désormais invités à allumer et faire brûler leurs cierges sur la rive droite du Gave. La chapelle des lumières est alors propice au recueillement et à la prière.
Comment allumer un cierge à Lourdes ?
Si vous n’avez pas la possibilité de vous déplacer aux Sanctuaires de Lourdes, il vous est quand même possible de déposer un cierge.


Témoignage de Chantal de Malefette
Chers amis de LCE,
Aujourd’hui je voudrais vous partager la joie et la reconnaissance de ma rémission.
En 2011, coup de tonnerre : annonce d’un second cancer très grave !
Ma première réaction a été la révolte devant la fragilité et la finitude humaine.
Grâce à l’accompagnement et au soutien de ma famille, de mes amis proches, de mon père spirituel, de mon chirurgien et du personnel médical, le « paraître » saute et je plonge dans mon moi intérieur.
C’est un appel au dépouillement !
Avec humilité, je me blottis sous le manteau de Marie qui sèche mes larmes. Un soleil intérieur m’éclaire et tout bascule positivement.
Dans la confiance et l’abandon je supporte les deux opérations et les traitements.
Je peux dire aujourd’hui que je n’ai pas subi la maladie, mais que je l’ai traversée avec le Christ et avec les autres. Une pluie de grâces est vécue au quotidien.
Après plusieurs mois de combat, c’est l’annonce incroyable d’une rémission totale !
Cette expérience est un tremplin vers les autres et Le Tout Autre.
Par l’amitié et le soin, je peux dire avoir vécu le « déjà là » et le « pas encore ».
Seigneur, qu’attends-tu de moi aujourd’hui ?
Mon amie Anne, elle-même frappée par un cancer, m’invite à une rencontre de LCE.
Dynamisée par mon expérience personnelle, j’y trouve aussitôt ma place. J’y découvre une famille aux multiples visages où chacun est unique et « a du prix aux yeux de Dieu ».
Lieu de la rencontre, de l’échange dans la confiance, chacun vient y chercher du réconfort.
Les accompagnateurs, touchés eux-mêmes souvent par un cancer, ont la parole et le geste justes.
Le malade est accompagné dans la globalité de son être, tant au niveau de la santé que sur le plan spirituel, amical et culturel.
Au quotidien, c’est l’entraide mutuelle, une main tendue, une oreille bienveillante, un sourire lumineux, une prière partagée.
Ces gestes multiples nous aident à avancer sur un chemin que nous n’avions pas prévu :
le cancer.
Ils sont une lumière qui évite de tomber, qui éclaire nos pas dans le brouillard de la maladie.
Chaque rencontre nous permet de sortir du quotidien souvent douloureux, nous fait grandir et nous élève.
CONFIANCE – PATIENCE – ESPERANCE sont les 3 piliers de l’accompagnement du malade.
Tout au long de l’année, nous marchons ensemble vers la grotte de Massabielle où Marie nous attend. Nous déposons à ses pieds nos souffrances, nos joies, nos projets…
C’est le « pèlerinage du sourire » !